Questions-réponses :Foire aux questions

HAROPA PORT entend informer les habitants pendant toutes les phases de construction.

Des outils d’information grand public

• Un site web : www.port-seine-metropole-ouest.fr
• Les outils d’information municipaux des Villes d’Achères, d’Andrésy et de Conflans-Sainte-Honorine
• Des panneaux de présentation du projet et des travaux

Des actions d’information grand public
HAROPA PORT va programmer des réunions et ateliers participatifs et sera régulièrement présent à des événements locaux pour vous informer.

Ouverture d’un site web dédié où les riverains peuvent suivre régulièrement l’avancement des travaux à l’échelle de la semaine dans les périodes critiques,

• le site dédié - https://www.port-seine-metropole-ouest.fr/ : est mis à jour et contient des informations sur les travaux en cours. Il est mis à jour au fur et mesure de l’actualité du projet et des travaux. 
• Un système de sentinelles : mise en place d’un système d’alerte où les riverains peuvent signaler les dysfonctionnements et où HAROPA PORT pourra apporter les réponses adaptées quasiment en temps réel.

Une Instance Permanente de Concertation (IPC) a été lancée fin décembre 2023, réunissant l’ensemble des acteurs du territoire (associations, élus, acteurs économiques et institutionnels), dans la lignée du dialogue instauré dès la genèse du projet. Cette instance permet un suivi régulier des étapes des travaux et une bonne intégration du port dans son environnement.

Avec la renaturation des berges, la création de rideaux végétalisés et l’aménagement, lors de la dernière phase, du parc des Hautes Plaines, le bilan en termes de plantation/ compensation sera positif.

PSMO est un projet progressif qui se développe en 5 phases et ce dès 2023.

• L’étude socio-économique réalisée révèle un besoin considérable à l’échelle de la région en trafics de matériaux de construction, déblais et remblais. En parallèle le report modal fluvial s’avère plus économique que la voie routière.
• De plus, le projet permettra la création de 780 emplois directs en phase travaux et 1 000 sur site.
• Ainsi le projet répond à une demande du secteur du BTP et permet un transport plus économique par voie fluviale.

• Hauteurs maximales : 20 m (et ne pourra pas dépasser la cote altimétrique de 44,30 m NGF). 
  Source : CPAPE
• Les constructions et installations annexes aux entreprises, convois fluviaux ou ferrés sont susceptibles de générer un impact paysager.

Toutefois, les plantations et aménagements paysagers réalisés en phase travaux, auront le temps de se développer (aménagements paysagers des voies et du parc des Hautes Plaines, renaturation des berges de Seine, filtres végétaux renforçant l’environnement paysager du futur port), de sorte qu’ils joueront pleinement leur rôle paysager (cf. maquette 3D réalisée par Urbicus, du site en 2025 et en 2050). Ces maquettes indiquent que l’évolution du paysage engendré par le projet est négligeable.

Pollution air

• Certaines émissions diminueront à l’horizon 2040 (poussière, émission d’oxyde d’azote) grâce au projet sur une zone d’étude plus large.
• Les émission d’oxyde d’azote et de poussière augmenteront, mais sur l’emprise du futur port et la qualité de l’air dans les zones habitées ne dépasseront pas les valeurs limites réglementaires (cf. études sur la qualité de l’air de AIRPARIF),
• Les mesures de limitation des émissions de poussières précipitées seront imposées aux entreprises occupant le site.
• Ainsi des dépassements de seuils (poussière et oxyde d’azote) sont possibles dans le secteur d’étude, mais ils restent limités aux abords immédiats des axes routiers.
• La qualité de l’air dans les zones habitées ne dépassera pas les valeurs limites réglementaires.

Pollution sonore

• Concernant le bruit, les niveaux sonores de la zone vont augmenter tout en restant dans l’acceptabilité des objectifs réglementaires d’émergence. De plus sans le projet, le niveau sonore évoluera également à l’horizon 2040, près des zones de
  dessertes au niveau de l’écluse d’Andrésy, liée à l’installation de traitement GSM.
• Ainsi, la contribution du projet PSMO aux niveaux acoustiques est négligeable et donc le risque sanitaire du projet vis-à-vis des nuisances sonores est considéré comme très faible (cf. étude acoustique de VENATHEC). Ainsi les nuisances sonores induites par le projet et les risques sanitaires liés à ces dernières seront faibles.

Pollution lumineuse

• Les émissions lumineuses représentent un enjeu environnemental modéré vis-à-vis des nuisances potentielles sur le comportement de la faune.
• L’éclairage maîtrisé et adapté aux différents usagers permettra de ne pas impacter de manière significative la faune présente (éclairage qui évitent de rayonnement, direction de la lumière vers le bas, mâts d’éclairage inférieur à 7 mètres).
• Ainsi des mesures ont été prises pour limiter les émissions lumineuses et leurs impacts sur la faune.

Impact sur la zone de captage d’eau potable

• Le projet n’impacte qu’un périmètre de protection de captage d’eau. Il s’agit de la seule entrée de la passe de la future darse.
• La zone concernée capte à Andrésy les eaux de la nappe alluviale, dans des profondeurs variant de 14 à 17 mètres.
• Aucun captage d’eau souterraine n’est prévu par Haropa dans le cadre de l’exploitation de la plateforme portuaire PSMO. Ainsi le projet n’aura pas d’incidence sur les volumes d’eau prélevés dans la nappe (impact négligeable).
• Le risque lié à la présence de captage d’eau a été appréhendé dans le dossier par des mesures d’atténuation.

HAROPA PORT un réseau de sentinelles travaux : un système d’alerte où les riverains peuvent signaler les dysfonctionnements et où HAROPA PORT pourra apporter les réponses adaptées quasiment en temps réel.

Impact sonore
Des études acoustiques ont été réalisées pour vérifier l’acceptabilité sonore de tels travaux et mettre en place, si besoin, les mesures nécessaires :

• L’entreprise a utilisé des marteaux en PEHD moins bruyants et vibrants que des marteaux métalliques.
• Il y a eu environ 3 semaines de battage des ducs d’albe (pieux d’amarrage) en mars 2024 sur la zone de bateaux logements, puis une semaine en juin 2024 pour la zone de découplage et deux autres semaines en septembre/ octobre 2024. Le battage d’un duc d’albe dure environ 30 minutes pour un son généré d'environ 80 décibels.
• Il y a eu deux semaines de prévenance avant les travaux bruyants. 
• De manière générale, HAROPA PORT prendra le maximum de mesures nécessaires afin de protéger les riverains du bruit : capotage des engins de chantier, adoption du bruit de recul « cris du lynx », unidirectionnel et moins bruyants que les classiques bips de recul, bâches acoustiques, etc.

Des campagnes d’information seront menées pour alerter et prévenir les riverains des opérations bruyantes. HAROPA PORT disposera d’un référent chantier et qui sera l’interlocuteur identifié.

• Pour mémoire : prescriptions de l’arrêté préfectoral autorisant les travaux (Période de battage / Horaires autorisés )
  • 09h00 – 12h00 (en général préparation des travaux)
  • 13h00 – 16h00 (battage)

Impact aérien

L’essentiels des déblais extraits de la darse sont humides donc non pulvérulents.

Des permettront en outre de limiter les saletés et l’émanation de poussières.

Impact lumineux
Le chantier sera réalisé sur un seul poste de 7h à 19h. Il n’est pas prévu de travaux de nuit. L’arrêté préfectoral autorise seulement un éclairage une heure avant le début du chantier et une heure après. Pour des raisons de sécurité, il est probable que l’entreprise, dans la zone de base-vie, laisse des éclairages la nuit (éviter vol de matériel, vandalisme, etc.).

A noter :

• Les émissions lumineuses en phase travaux seront limitées aux phares des engins de chantier, des camions et éventuellement des projecteurs ;
• Les émissions des projecteurs seront limitées en période hivernale (jours plus courts et conditions météorologiques défavorables) et dans le temps en étant limité à 1 à 2 heures par jour ;
• Aucun travail de nuit n’est actuellement identifié comme nécessaire.

Impact sur la zone de captage d’eau potable

• Des dispositions préventives sont prises vis-à-vis des risques de pollution, afin de diminuer l’impact des travaux de PSMO.
• En effet, aucun prélèvement ou pompage de la nappe phréatique ne sera réalisé dans les zone souterraines.
• En parallèle des engins fluviaux seront utilisés pour les déblais.
• Une mesure d’atténuation des impacts sera également mis en oeuvre, avec deux ouvrages de séparation entre les eaux du lit mineur et les douves de la carrière d’exploitation. Cette mesure permettra d’éviter le mélange des eaux de la Seine, avec celle de la nappe alluviale.

• Une zone de découplage utile pour le creusement de la darse

La zone de découplage servira de point d'évacuation des déblais du creusement de la darse par la voie d'eau, uniquement pour la phase 1. En effet, une fois la phase 1 terminée, le port sera opérationnel et la zone de découplage devra servir pour permettre le découplage des convois poussés. Par ailleurs, la parcelle adjacente (au nord-est de la darse) sera alors louée et utilisée pour une activité économique, ne permettant pas de stocks de matériaux de chantier à cet endroit. Ainsi, pour le creusement de la darse en phases 2 et 3, ce seront les nouveaux quais intérieurs du port qui serviront pour l'évacuation des déblais par la voie d'eau.

• Une nette diminutions des rotations de Poids Lourds (PL) grâce à la zone de découplage

La répartition précise de l'évacuation des 500 000 m3 de déblais de la phase 1 entre voie d'eau / remplissage de la carrière / camions sera connue lorsque nous aurons les mémoires techniques des entreprises travaux dernier trimestre 2024.

Néanmoins nous pouvons déjà préciser que les déblais transportés par camion seront diminués au maximum, notamment grâce à la voie d’eau. Le cahier des charges imposera un taux minimal d'évacuation par la voie d'eau (pour les déblais qui ne resteront pas sur site en comblement de la carrière) qui devrait se situer autour de 70%.

Un impact positif en termes de trafic et de Gaz à Effets de Serre (GES). 

Le projet aura un impact positif sur le trafic de PL sur le secteur d’étude. En effet l’utilisation du transport fluvial et ferré permettra de limiter l’augmentation des flux de PL, attendus sur les activités existantes présentes sur le site.

L’augmentation du trafic de véhicules légers (employés des entreprises sur le port) sera locale et limitée aux heures de pointe.

Le projet aura également un impact positif en termes d’émission de GES sur le volet transport.

Un port multimodal fonctionnel dès la phase 1
Les premières infrastructures portuaires seront opérationnelles à partir de 2027, dès la phase 1.
Trafic multimodal attendu :

• 2 bateaux par jours en 2027 puis 4 à horizon 2040
• 1 train tous les jours en 2027 puis à terme 2 trains par jour

À court terme (à la mise en service de la première phase du port) : l’embranchement existant réhabilité pourra recevoir 1 train de granulats de 350 mètres tous les 15 jours (soit 1250 à 1400 t), soit 36.000 t/ an ;

A long terme (à la mise en service de l’ensemble des phases du port) : l’embranchement pourra recevoir, après adaptation permettant l’accueil de 2 trains simultanément, jusqu’à 2 trains par jours de 1300 à 1500 tonnes, soit 600.000 t/an, ce qui équivaut à 2.600 à 3.000 t / jour.

Un report effectif de la route vers le fleuve

Une barge peut transporter jusque 5 000 tonnes, ce qui correspond à environ 250 camions en termes de volume transporté.

Pour aborder les trafics routiers, il faut raisonner en comparant la situation sans le projet (situation de référence où des activités économiques se développent sans port fluvial et ferroviaire) et avec le projet. Les projections sont les suivantes :

• Trafic actuel des poids lourds (PL) : 784 PL/jour (hors SIAAP)
• Trafic camions phase travaux phase 1 : jusqu’à 18 PL/jour en plus
• Trafics camions sans projet - post phase 1 : 1060 PL/jour
• Trafic camions avec PSMO post Phase1 : 884 PL/jour (hors SIAAP) soit - 176 PL
• Trafics camions sans projet post Phase 5 : 848 PL/jour
• Trafic camions avec PSMO post Phase 5 : 786 PL/jour (hors SIAAP) soit- 62 PL

Tout d’abord, les émissions de GES ne peuvent faire obstacles à tous projets d’infrastructures.

Ensuite, le bilan de GES est intéressant s’il est réalisé sur le long terme.

En parallèle, PSMO a prévu des pistes complémentaires de réduction des émissions de GES (utilisation de matériaux recyclables, utilisation d’engins spécifiques, etc.)

Le report modal fluvial et ferré permettra de diminuer l’impact global en GES.

Ainsi le bilan de GES ne peut se limiter à la phase travaux et sur le long terme le projet permettra de réduire certaines productions de GES.

Les premières infrastructures portuaires seront opérationnelles à partir de 2027 : la darse, les quais, les estacades (quais d’appontement), l’embranchement ferré et les accès routiers. Les berges sont renaturées et accessibles aux promeneurs.